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Graber

Le Graber

 le GRABER est rouvert depuis le 8 juin après des travaux d’amélioration et d’agrandissement. Rémy Floerschlinger, le nouveau gérant et son équipe, entend mettre l’accent sur une cuisine raffinée et encrée dans la tradition montagnarde.

Nichée dans un écrin de verdure, sur les hauteurs de Dolleren, l’Auberge
du Graber vous accueille du mercredi midi au dimanche soir, et vous
propose une cuisine inventive et gourmande, faite maison. 
Accessible en voiture, l’auberge est aussi une destination de randonnée
au départ de plusieurs sentiers de la vallée de Masevaux. Les groupes
sont les bienvenus et des chambres ou dortoirs sont à disposition, pour
prolonger votre séjour (30 places).
Découvrez notre actualité sur notre page Facebook : http://www.facebook.com/auberge.du.graber‌.

Pensez à réserver au : 03 89 74 64 17.

 

 

Ferme du graber

HISTORIQUE

Le Graber fait partie de ces fermes de moyenne altitude du massif vosgien, appartenant à des propriétaires privés, dont l’histoire est moins connue que celle par exemple des fermes exploitées déjà bien avant la Révolution française pour le compte de l’abbaye de Masevaux, comme c’est le cas de la Fennematt voisine.

Située à 650 m d’altitude, sur le flanc sud du vallon du Graberbachla, le bâtiment apparaît sur le cadastre dit « napoléonien », établi par les géomètres de l’administration, vers 1832-1833 pour Dolleren. Le grand bâtiment qui y est représenté possède déjà les mêmes dimensions que l’actuel, sur lequel, au-dessus de la porte, on lit encore aujourd’hui les initiales des constructeurs.

Il s’agit de Mathieu KOECHLIN, maire de Masevaux de 1830 à 1834, et de son épouse Rosine TOURNEISEN, la propriétaire de ce bien de plus de 30 ha, d’après le livre foncier. Né à Mulhouse le 8 juin 1784, comme douzième des vingt enfants de Jean Koechlin et Climène Dollfus, Mathieu Koechlin est le premier maire protestant de la cité de Maso. Chef d’entreprise, il est le frère de Nicolas, créateur de la première usine textile implanté dans la cité de Mason. En 1814, lors de l’invasion de la Haute-Alsace par des troupes autrichiennes, il avait tenté, avec l’aide d’un corps franc de 300 hommes, de leur barrer la route au sommet du Ballon d’Alsace. Il meurt prématurément le 30 janvier 1834. Son épouse Rosine, née à Bâle, d’une famille de célèbres imprimeurs, lui donnera huit enfants.

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